GROUPE DE SECURITE de la PRESIDENCE du BURKINA FASO
GSPR - BF (1991)
ZIELINSKI Richard (ER)
Mise en page pour le net MAGUET Jean-Pierre
HISTORIQUE :
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En 1986, le Capitaine Blaise COMPAORE, alors Chef de
la Sécurité du Conseil National Révolutionnaire,
fut impressionné par le sérieux et la méthode de
travail du G.S.P.R. lors d'une visite du Président François
MITTERAND au BURKINA ( Ex HAUTE VOLTA ). Il ne l'oubliera pas !...
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Après le coup d'état du 15 Octobre 1987
qui coûta la vie au chef du C.N.R. (Thomas SANKARA), le Capitaine
COMPAORE, devenu Président du Front Populaire, s'évertue
à démocratiser son pays et renforce la coopération
militaire avec la FRANCE. Peu à peu les cadres communistes (Libyens,
Soviétiques) sont remplacés par des Occidentaux. Démissionnant
de ses fonctions militaires, il est élu Président du BURKINA
avec une large majorité le 1er Déc. 1991. A sa demande,
une première équipe ( 1 Officier et 3 Sous-Officiers.
) se rend au BURKINA pour former un Groupe sur le modèle français
dès Janvier 1991.
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Comme ce sont des Paras et des Commandos qui ont protégé
ses prédécesseurs, le recrutement se fera également
chez eux.( le Président lui-même à un très
bon niveau TAP, voir sa biographie !)
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L' INSIGNE : | ||
De toute évidence, il a un air de famille
avec le GSPR et pour cause... - On retrouve le parachute sur fond bleu ( tous T.A.P. ) |
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- Les trois étoiles symbolisent l'équipe à 3 et la protection en " triangle ". | ||
- La baïonnette de " KALASH " rappelle la provenance " commando ". | ||
- Au centre les couleurs du BURKINA avec sa devise " Terre de Dignité " | ||
Bonne fabrication de BOUSSEMART Ø 47 m/m Dos granuleux sans marquage. Epingle sertie verticalement. | ||
PETITE HISTOIRE : | ||
Lorsque le Lt - Colonel LE CARO, patron du G.S.I.G.N. à l'époque, m'a confié le dessin de l'insigne, (dessiné sur une peau) pour sa réalisation (Début 91) j' ai cru à une omission de la lettre " R " (pour République) car cela faisait 3 lettres d'un côté et 2 de l'autre... ce qui lui donne un air bancal (Type 2). Le colonel approuva, et à notre initiative, la 1ère commande partit avec les initiales G.S.P. - R.B.F. (Type 1) sur la maquette. | ||
Bien que commandés par le GSPR, financés* par L' ELYSEE, et de plus livrés à temps pour la remise des Brevets du 1er stage ( Mai 91) la modification de ces insignes faillit créer un incident diplomatique car " l' auteur du chef d'uvre " ( le Président ) très susceptible, n' a pas admis le rajout ... De ce fait, la Maison BOUSSEMART à dû modifier la matrice en meulant la lettre, pour les livraisons ultérieures. | ||
La 1ère remise du brevet s'est déroulée en Mai 1991, en présence du Président COMPAORE en personne, nos gendarmes étant sur les rangs. On a pu voir cet insigne sur leurs vareuses en gros plan à la télé lors du sommet Franco - Africain à KLEBER. Il est porté lors des prises d'Armes à SATORY par tous ceux qui depuis ont également encadré et formé cette unité. | ||
Quant à nos amis du BURKINA, ils le portent sur la vareuse, le treillis et aussi sur la poche du costume pour les missions en civil... | ||
* En réalité, la facture s'est" perdue "dans le labyrinthe du palais Elyséen et n'a jamais été réglée, le fabriquant (avec l'accord du Patron du GSPR et du GSIGN) s'est payé en revendant le reliquat aux collectionneurs |
Modèle en Toile Plastifiée réalisé à partir du Type 2 (sans le R ) porté à l'entraînement sur le treillis, ici les couleurs sont un peu passées à cause du soleil Africain Réalisation sans nul doute Française ! Monblason, Certainement ! (sous réserve ) |
Biographie du |
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Blaise Compaoré, est né le 3 février 1951 à Ziniaré, village au nord de Ouagadougou, est à la tête du Burkina Faso depuis 1987. Il est le fondateur de l'Organisation pour la Démocratie Populaire/Mouvement du Travail (ODP/MT) qui fusionne avec douze autres partis politiques pour donner le 05 février 1996 le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), actuel parti au pouvoir. | ||
Il a été impliqué dans le meurtre de Thomas SANKARA son prédécesseur dans le coup d'État de 1987. Il a été élu Président de la République en 1991, dans une élection qui a été boycottée par l'opposition. | ||
1972 : Bachelier de l'enseignement secondaire, série D |
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1975 -1976 : Spécialisation à l'Ecole d'Infanterie de Montpellier (France) | ||
1977 : Stage en France (Troupes aéroportées | ||
1978 : Stage d'instructeur parachutiste au Maroc | ||
1978 : Affecté à la Compagnie d'Intervention aéroporté de Bobo-Dioulasso | ||
Mai 1980 : Aide de camp du Chef d'Etat major des Armées | ||
1981 : Commandant du Centre national d'entraînement commando (CNEC) à Pô ; Membre du Conseil des Forces armées voltaïques | ||
Janvier 1982 : Capitaine | ||
4 Août 1983 : Blaise COMPAORE investit Ouagadougou avec ses commandos et installe avec Thomas SANKARA, le Conseil National de la Révolution (CNR) | ||
1983 - 1987 : Ministre d'Etat délégué à la Présidence, puis Ministre d'Etat chargé de la Justice | ||
15 Octobre 1987 : A la faveur du Mouvement de Rectification, Blaise COMPAORE devient Président du Front Populaire (nouvelle instance dirigeante) et Chef de l'Etat | ||
Décembre 1990 : Blaise COMPAORE convoque des assises nationales autour du projet de Constitution | ||
1er Décembre 1991 : Blaise COMPAORE remporte la première élection présidentielle de la Quatrième République | ||
Décembre 1998 : Blaise COMPAORE est réélu pour un nouveau septennat. il a été réélu en 1998, en 2005 et en 2010 | ||
Données de novembre 2004. (Source Biographique : Site de la Présidence de la République) |
PORTRAIT : | ||
Le président
du Burkina Faso avait pris le pouvoir par un putsch militaire lors du
"jeudi noir" du 15 octobre 1987. Jeudi, c'est lui qui s'est
fait détrôner par l'armée après les émeutes
qui ont secoué Ouagadougou. Le "pays des hommes intègres" (traduction de "Burkina Faso") ne veut plus de Blaise Compaoré. À 63 ans, après 27 ans d'exercice ininterrompu du pouvoir, le "beau Blaise" - comme on le surnomme en raison de son physique avantageux - a poussé le bouchon trop loin. En affirmant sa volonté de transformer la Constitution pour briguer un cinquième mandat, il a précipité son départ: après les émeutes du jeudi30, l'armée a pris les rênes du pays et prétend assurer la transition démocratique. (Source : Site Le Figaro du 31 Octobre 2014) |
ZIELINSKI Richard (ER)
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